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Cuisine tchadienne : le Tankoul, une sauce mythique au cœur de la culture Sara

Le Tankoul, également connu sous le nom de sauce longue, est une sauce emblématique de la cuisine tchadienne. Mais son histoire ne se limite pas simplement à sa préparation culinaire, c’est avant tout une histoire de rencontre amoureuse entre une sauce et un peuple.

L’artiste tchadien N2A face à son Tankoul avant son concert à Bobo Dioulasso au Burkina Faso. Crédit: N2A Teguil

Les secrets derrière cette sauce

La préparation de cette sauce est un processus délicat et quasi-mystique. Les femmes autorisées à la préparer doivent respecter une hygiène au-dessus de la moyenne. La sauce se compose de deux parties distinctes : la première partie, appelée le chaud est une pré-sauce et épicée réservée aux femmes matures. Cette pré-sauce contient des ingrédients tels que l’aubergine séchée, le “Djongdong” traité, le fruit de l’oseille, le “Ndi” fruit du néré et d’autres épices conventionnelles. Le tout est mélangé avec des viandes ou des poissons fumés provenant de l’élevage domestique ou de la pêche, afin de créer une pré-sauce concentrée.

Quelques ingrédients de préparation de la sauce longue. Crédit: Fimiké

L’extraction de la glu, seulement par les jeunes filles nubiles

La seconde partie, appelée le froid, est l’extraction de la glu nécessaire à la synthèse avec la première partie. La glu provient des tiges d’une plante exotique appelée “Nyiar”. Son extraction ne doit être réalisée que par de jeunes filles nubiles entre sept et dix ans n’ayant jamais connu d’homme, ni leur première menstruation. La jeune fille qui a l’honneur d’être choisie doit remplir les conditions d’hygiène et d’innocence telles que précédemment mentionnées. Elle doit malaxer les tiges de la plante avec tact et habileté pour faire sortir la glu dans une tasse.

Comprendre le processus de préparation en vidéo

Le rendez-vous à chaque événement

Enfin, la pré-sauce est mélangée à la glu pour donner la sauce Tankoul. Cette sauce est souvent servie avec de l’huile de karité noire, luisante et gracieuse. Elle est réservée aux grands événements de dot. La sauce est également consolatrice dans les moments de tristesse.

Sauce Tankoul servie avec l’huile de karité noir. Crédit: Mme Amina Priscille Longoh

Cependant, manger cette sauce demande tout un art. Certains prétendent même que le caractère arobase “@”, cher à l’informatique, est né de la manière de manger cette sauce. En somme, aucune fête ou événement majeur digne de ce nom n’a lieu au pays Sara sans que la majestueuse reine Tankoul n’y imprime sa marque.

La sauce Tankoul est une synthèse de différentes saveurs et textures, de l’innocence et de la maturité de l’homme Sara et d’une sauce. C’est une sauce qui a une histoire, une signification culturelle et un goût unique que chacun doit expérimenter au moins une fois dans sa vie.


Journée internationale des droits des femmes: pourquoi les livres devraient remplacer les pagnes comme cadeau en Afrique?

En Afrique, la Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars. Cette journée est l’occasion pour les hommes d’honorer les femmes de leur vie. Traditionnellement, les hommes offrent des pagnes à leurs femmes, mais cette année, nous vous proposons de changer de tradition. Au lieu d’offrir un pagne, pourquoi ne pas offrir un livre à votre femme ou copine ? Les livres peuvent offrir une expérience enrichissante et éducative, tout en étant un cadeau personnel et intime. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles offrir des livres est une excellente idée pour la Journée internationale de la femme.

Femme africaine entrain de lire. Crédit: Anna Stills/Pexels

Les livres sont des cadeaux personnels

Offrir un livre à votre femme ou copine montre que vous connaissez ses intérêts et que vous vous souciez de son développement personnel. Les livres peuvent offrir des histoires qui inspirent et motivent les femmes à poursuivre leurs passions et à atteindre leurs objectifs. Les livres peuvent également offrir des conseils pratiques pour la santé, la nutrition, les relations, le bien-être et la croissance personnelle.

Les livres peuvent offrir une expérience éducative

Les livres peuvent offrir une expérience éducative qui stimule l’esprit et nourrit la curiosité. Les femmes peuvent apprendre de nouvelles compétences, découvrir de nouveaux sujets, et se tenir au courant des dernières tendances. Les livres peuvent également offrir une perspective différente sur des sujets controversés ou des problèmes sociaux qui affectent les femmes dans leur vie quotidienne.

Young woman lying in bed drinking coffee and reading a book in the morning she enjoying her weekends. Crédit: Anna Stills/ Pexels

Les livres peuvent renforcer les relations

Lire un livre ensemble peut être une expérience enrichissante et romantique pour les couples. Cela peut offrir une opportunité pour les partenaires de discuter de sujets importants, de partager des points de vue et de renforcer leur connexion émotionnelle. Les livres peuvent également offrir une occasion pour les couples de s’engager dans une activité commune, de renforcer leur respect mutuel et de stimuler leur créativité.

Offrir des livres pour la Journée internationale de la femme est une excellente alternative aux pagnes traditionnels. Les livres peuvent offrir des avantages personnels et éducatifs, ainsi que renforcer les relations. Alors, pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour choisir un livre qui convient parfaitement à votre femme ou copine ? Cela peut être un geste d’affection qui sera apprécié et chéri pendant longtemps.


Fake news, le nouveau cancer qui gangrène l’Afrique

Depuis l’avènement de l’internet en particulier les réseaux sociaux, en Afrique, le traitement de l’information a changé. Encore plus avec les différentes crises socio politiques que traversent certains Etats africains, tout le monde ou presque est devenu “journaliste” à sa manière sur les différentes plateformes sociales (Facebook, Whatsapp, Twitter, Instagram etc.). Ce cancer fait-il déjà des victimes ?

Photo d’un jeune couple utilisant un ordinateur portable ensemble sur le canapé à la maison.
Crédit : Peopleimage via Pexels

“Journalisme” sur les réseaux

Avec les réseaux sociaux, les internautes ont la possibilité de produire du tout et n’importe quoi sous plusieurs formats (texte, visuel, audio,vidéo…) et en toute facilité.

Dans cette confusion totale, nous assistons à tous types de fantasmes et de dérapages. Au quotidien, des fakes news (fausses informations) sont créées et diffusées par des amateurs, des professionnels et d’autres organisations très averties. Et cela, toujours dans le but d’influencer les opinions des internautes et d’obtenir un soutien à une cause.

La désinformation en Afrique

En Afrique, la désinformation numérique devient une caractéristique de plus en plus courante du paysage politique. Sur internet, la détérioration de la confiance et de la vérité à ouvert la voie à des nouvelles théories du complot et des contenus fabriqués de toutes pièces dans un environnement informationnel opaque.

Les fakes news empêchent de prendre des décisions éclairées sur des questions qui touchent la vie quotidienne des africains comme par exemple le fait de se faire vacciner, ou de participer aux processus politiques. La désinformation vise en fin de compte à semer la terreur et la confusion pour faire avancer les objectifs politiques de ceux qui diffusent ces fausses informations.

Quelques exemples concrets des conséquences de la désinformation en Afrique

Selon l’enquête du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, avant l’élection de janvier 2021 en Ouganda, un réseau de faux comptes opérant sur des réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Twitter a diffusé une campagne de désinformation coordonnée en faveur du parti au pouvoir. Certains de ces comptes étaient directement gérés par le gouvernement ougandais par le biais du Government Citizen Interaction Center (Centre d’interaction entre le gouvernement et les citoyens ou GCIC) du ministère des technologies de l’information et des communications et de l’orientation nationale. Le DFRLab a identifié au moins cinq profils d’utilisateurs associés au GCIC qui ont été supprimés lors du démantèlement du réseau par Facebook le 8 janvier 2021.

Plusieurs faux comptes ont également été reliés à un porte-parole du fils du président Museveni, Muhoozi Kainerugaba, lieutenant général de l’armée ougandaise (et commandant des forces terrestres de la Force de défense populaire de l’Ouganda). D’autres comptes opérant au sein du réseau de désinformation ougandais étaient liés à des groupes se présentant comme des sociétés de relations publiques ou des organes de presse.

En République démocratique du Congo (RDC), nous avons fini par remonter la piste d’un réseau de faux comptes sur les médias sociaux que nous avions découvert lors de notre enquête sur la désinformation sur la COVID, jusqu’à un groupe de jeunes de l’Université de Kinshasa. Le contenu de ce réseau avait gagné des adeptes en ligne et a été par la suite et de manière trompeuse tagué pour promouvoir un politicien congolais nommé Honoré Mvula et son organisation politique, la Force des Patriotes. Honoré Mvula avait des liens avec les jeunes cachés derrière les comptes, que nous avons pu documenter par des photographies les montrant ensemble lors d’événements à Kinshasa.

A lire : Hausse de la désinformation intérieure en Afrique

Le drapeau du Burkina Faso épinglé sur la carte. Orientation horizontale. Macrophotographie.
Crédit : Pexels

Au Burkina Faso où je vis, depuis le début de la série MPSR saison 1 et saison 2, les fakes news ont atteint un autre niveau. Ils sont devenus de véritables dangers pour la république. Un danger pour la cohésion sociale, la paix, la gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme.

Dans un contexte de renaissance patriotique et de sentiment anti politique français nous assistons à du tout. Des informations sont créées et diffusées sans aucune preuve, sous le coup de l’émotion, de façon partisane et avec un sentiment de haine. Fait étonnant, des milliers de personnes, « même ceux qui sont allés loin à l’école » tombent dans ces pièges et partagent ces informations de manière systématique et souvent irréfléchie. Ils désirent être des auteurs de scoop.

En outre, ces derniers utilisent avec une grande conviction des éléments (capture d’écran, photo, audio, vidéo…) sans sources « crédibles et professionnelles » comme preuves lors des débats dans des hauts lieux (politique, association…) et dans d’autres lieux ordinaires (famille, bureaux, grin de thé…) comme insolites (lieux de cultes, maquis…). Ce cancer fait déjà des victimes, il est très important d’en prendre conscience et de sensibiliser nos proches


La statue Marilyn Monroe à Palm Springs, la plus utile au monde

Parmi les millions de statues construites à travers le monde, la seule statue la plus utile reste celle de Marilyn Monroe à Palm Springs. Chose amusante, les habitants de la ville de Chicago se réfugient sous la culotte de Marilyn Monroe quand il pleut.

Sculpture de Marilyn Monroe à Chicago. Crédit; Carlos Pacheco via Flickr

Qui est Marilyn Monroe?

Marilyn Monroe, de son vrai nom Norma Jeane Mortenson, est née le 1er juin 1926 à Los Angeles en Californie. 

Connue comme un véritable sex symbol, l’actrice a joué dans plus d’une trentaine de films. Très craquante (belle) et talentueuse, Marilyn Monroe reçoit le Golden Globe de la meilleure actrice en 1960.

Malheureusement, elle sera retrouvée morte le 5 août 1962 et les circonstances de son décès ne sont pas toujours élucidées.

Sculpture de Marilyn Monroe

La sculpture géante de Marilyn Monroe mesure 8 mètres de haut et a été inaugurée à Chicago. 

Un monument à la gloire de l’actrice, nommé Forever Marilyn et réalisé par Seward Johnson. Placée sur une estrade, la statue surplombe une place très fréquentée par les promeneurs et les touristes. On y voit Marilyn portant sa mythique robe blanche aérienne, qu’elle avait déjà à l’écran dans la scène culte de sept ans de réflexion, réalisée en 1955.

Des touristes sous la culotte de Marilyn Monroe. Crédit: YBridal on Twitter

Chose amusante dans cette histoire et qui a retenue particulièrement mon attention est le service que cette statue rend à la population de la ville de Chicago plus précisément à Palm Springs pendant qu’il pleut. Comme quoi la femme est le centre du monde!


Inflation : prise de conscience de la planification familiale en Afrique

Après deux ans d’une pandémie qui a bousculé les chaînes d’approvisionnement mondiales, l’invasion de la Russie en Ukraine est venue s’ajouter et a provoqué un ralentissement généralisé des activités économiques. L’Afrique n’en demeure pas du reste. Face à la flambée des prix sur le marché, les africains, reconnus dans le monde pour leur excès de fertilité s’interrogent sur l’importance de la planification familiale.

Une jeune maman africaine avec ses deux enfants. Crédit : Michel Ferrari via Pexels

Selon la Banque Centrale Européenne, dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.

En Afrique où 123 millions de personnes sont déjà en situation d’insécurité alimentaire grave, l’inflation est venue mettre en lumière la plus forte dépendance des pays africains aux importations. Sur le seul blé, ils dépendent à 32% des importations en provenance de la Russie et à 12% d’Ukraine. En plus des conséquences de l’invasion de la Russie en Ukraine s’ajoutent les chocs climatiques notamment les sécheresses, les prix extrêmes qui ont drastiquement amputés les récoltes etc.

À LIRE : Inflation : les pays africains où le coût de la vie est le plus élevé – Jeune Afrique

Prise de conscience automatique chez certains africains

Les africains, connus dans le monde pour leur excès de fertilité, face aux flambées des prix, aux coûts de la vie élevés, commencent à s’interroger sur la situation. Peut-on dire qu’en plus des conséquences de cette inflation mondiale, l’on peut noter des avantages notamment sur la planification familiale en Afrique ?

En tant qu’africain et ayant grandi dans une vaste famille polygame, j’ai vu mon père souffrir pour nourrir ses enfants, réfléchir et parfois se poser pleins de questions. Cette expérience m’a poussé depuis ma tendre enfance à prendre certaines décisions personnelles, notamment avoir une seule femme et limiter le nombre de mes enfants à maximum quatre. Mais, comme on a tendance à le dire en Afrique, “L’on propose et Dieu dispose”. J’espère qu’il réalisera mes vœux.

Une jeune famille. Crédit: Karl Rayson, via Pexels

Quelques petits tours dans mon quartier m’ont permis de savoir que l’inflation mondiale actuelle a eu un impact sur les comportements des africains. Mais celui qui retient particulièrement mon attention est celui lié à la fertilité.

La plupart des frères rencontrés estiment que la vie devient de plus en plus chère, à tel point qu’il parait nécessaire de vivre avec une seule femme et peu d’enfants pour mieux s’en occuper et les éduquer. Même les musulmans, qui ont l’obligation d’en prendre quatre, selon le Coran, commencent à prendre conscience de la situation.

Cependant, cette prise de conscience n’est pas globale, elle ne concerne que les personnes instruites. Dans les villages où la majorité de la population est analphabète, les campagnes de sensibilisation doivent être accentuées par certaines organisations pour les conscientiser sur la situation et espérer pour eux une vie meilleure.


Tourisme : six sites touristiques à découvrir absolument lors de votre séjour au Burkina Faso

Le Burkina Faso, littéralement appelé “patrie des Hommes intègres », est un pays d’Afrique de l’ouest sans accès à la mer. Si le pays traverse des moments difficiles du fait du terrorisme, ce beau pays sahélien présente toujours certaines merveilles touristiques.

Si vous voulez visiter ce magnifique pays d’Afrique de l’Ouest, n’hésitez plus. Quelques précautions restent à prendre lors de votre passage : éviter les lieux publics très fréquentés, se tenir à l’écart des rassemblements, préférer les endroits publics sécurisés, se tenir informé de l’actualité du pays…

Pays d’art et du cinéma, plusieurs merveilles restent à découvrir dans ce pays. Cap sur six sites touristiques à absolument visiter lors de votre séjour au pays de Thomas Sankara.

Sculpture sur Granit de Laongo

Sculpture sur granit de Laongo, Burkina Faso. Crédit : Neomezz/Flickr

Les experts et passionnés de la sculpture seront intéressés et tenteront une visite sûrement. Situé à quelques kilomètres de la ville de Ouagadougou sur la route de Fada N’Gourma, le site de Laongo est célèbre depuis 1989 pour accueillir tous les deux ans en général un symposium de sculpture. Sur ce site, les œuvres d’une soixantaine d’artistes venant des cinq continents sont disséminés pour en faire un immense musée en plein air. Les sculptures sont tantôt anthropomorphes, tantôt zoomorphes, parfois figuratives et parfois abstraites.

Vous vous demandez sûrement c’est quoi une sculpture anthropomorphe, zoomorphe, figurative et abstraite. Explications !

Une sculpture anthropomorphe est tout simplement une sculpture à la forme ou l’apparence d’un être humain contrairement à la sculpture zoomorphe qui prend l’apparence d’un animal. Quant aux sculptures figuratives et abstraites, la première est une sculpture représentée sous forme de symbole ou de plan et la deuxième est le contraire de la première. Elle est non-objective, non figurative.

Ruine de Loropéni

Loropéni – Pays Lobi – Burkina Faso. Crédit: Rita Willaert/Flickr

Ce premier site burkinabé est bardé de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi. Il s’inscrit aussi dans un ensemble plus large qui compte une centaine d’enceintes en pierre, reflétant la puissance du commerce transsaharien de l’or. Vieilles d’au moins mille ans selon des découvertes récentes, ces ruines sont situées près des frontières du Togo et du Ghana. L’emplacement a été occupé par les Lohron ou les Koulango qui contrôlaient l’extraction et la transformation de l’or dans la région à l’apogée de cette exploitation aurifère (XIVème au XVIIème siècle). Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXème siècle. Ce site promet encore beaucoup d’informations.

Les cascades de Banfora

Situées à environ 12 km au nord-ouest de Banfora, elles tiennent leur nom de la commune de Karfiguéla. Elles constituent l’un des sites touristiques les plus importants au Burkina Faso. La région des Cascades tire son nom de ces chutes d’eau.

Banfora, ville frontalière de la Côte d’Ivoire dispose d’un climat doux et d’une végétation comparable à celle des pays côtiers permettant de le nommer, sans en abuser, la Côte d’Azur du Burkina. Au sommet d’une colline se laissent admirer les fameuses cascades qui font la fierté de tout Banfora.

Les cascades de Karfiguéla ou cascades de Banfora sont une série de cascades le long du fleuve Comoé au sud-ouest du Burkina Faso. Elles sont situées à environ 12 kilomètres au nord-ouest de Banfora et constituent l’un des sites touristiques les plus importants au Burkina Faso. La région des Cascades tire son nom de ces cascades. Dans la chaleur de ce mois de mai, entendre le son de l’eau qui coule au loin est en soi une délivrance. Une dizaine de baignoires naturelles et de bains à remous remplis d’une eau limpide et glacée vous y attendent.

Les dômes de Fabedougou

Les Dômes de Fabedougou au Burkina Faso. Crédit: Rita Willaert/Flickr

Ces dômes sont situés à 15 kilomètres de Banfora dans le département de Bérégadougou. Le site est difficile d’accès. C’est un ensemble de falaises de grès. Ce relief a été taillé par la nature en forme de cases aux toits de chaume et sont visités toute l’année.

Les dômes de Fabédougou sont de véritables édifices de plusieurs mètres de haut construits par la nature. Situés à une quinzaine de kilomètres de la ville de Banfora, les dômes de Fabédougou se laissent grimper avec plaisir. Au sommet de ces dômes de Fabédougou s’offrent une vue panoramique des champs de canne à sucre et l’abondante végétation présente dans cette partie du Burkina Faso.

Pour aller sur les dômes il est nécessaire de porter des paires de chaussures adaptées au terrain, être en tenue de sport de préférence afin de faciliter les mouvements de grimpée des dômes.

La grande mosquée de Bobo-Dioulasso

Grande mosquée de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Crédit: Maarten van der Ben/Flikr

La mosquée qui porte le nom du quartier Dioulasso-bâ, a été construite vers 1880 par l’imam Sidiki Sanou, Samory Touré y aurait prié lors de son passage à Bobo-Dioulasso avant de poursuivre son combat contre les colons.

Le ministère de la Culture et du Tourisme sur la directive de l’ancien ministre Tahirou Barry a procédé à sa réhabilitation grâce à une souscription volontaire.

Mémorial Thomas Sankara

Le mémorial Thomas Sankara est un projet porté par un groupe d’acteurs composés de cinéastes, d’artistes, de journalistes, des compagnons de la lutte de la révolution d’août 1983. D’Afrique en Europe jusqu’aux États-Unis, plusieurs collectes et levées de fonds ont été initiées pour construire le monument sur le site du Conseil de l’Entente. Le montant du projet de construction a coûté quelques millions de dollars. Il est devenu un site touristique et de pèlerinage à Ouagadougou au Burkina Faso. Il est bâti sur le lieu symbolique du Conseil de l’Entente où a lieu l’assassinat de Thomas Sankara. Le mémorial a été construit en 2019. La statue géante du père de la révolution Burkinabè a connu une correction avant d’être ouverte officiellement en 2020.


Tchad : les matchs de la Coupe du monde pour redonner de la joie et du sourire aux sinistrés des sites de Toukra et Milezi

Dans le but de redonner de la joie et du sourire aux sinistrés des sites de Toukra et Milezi, certaines organisations des Nations Unies (UNFPA, PNUD, UNESCO, UNHCR etc.) en partenariat avec le Gouvernement tchadien projettent des matchs de la Coupe du monde Qatar 2022 pour galvaniser les jeunes sinistrés amoureux du football.

Les jeunes sinistrés amoureux du football en train de savourer le premier match opposant le Qatar pays organisateur à l’Equateur. Crédit Photo: Amina Priscille Longoh.

Depuis le 8 septembre, des pluies diluviennes se sont abattues dans le sud du pays, entraînant le débordement des fleuves Chari et Logone (qui se rejoignent dans la capitale N’Djamena) résultant au déplacement de 129 464 personnes (21 462 ménages) qui se sont réfugiées chez des proches ou dans des espaces collectifs tels que les écoles ou les espaces extérieurs de N’Djamena. Les inondations sont consécutives à la fois aux précipitations abondantes qui sont enregistrées à travers le pays, et au débordement des cours d’eau et/ou à la rupture de digues.

Les sites identifiés pour abriter les sinistrés

Au total quinze (15) sites ont été identifiés à N’Djamena pour abriter les sinistrés : Toukra1, Toukra2, Milezi, Miskeni, Koundoul, Koundoul2, Kabé, Pont N’Guéli, Walia Eglise, Karkandjérié, Walia Lycée, Walia Hadjarai, Mandjafa Maradrote et Siguetai.

Niveau d’eau du Chari et du Logone

Le niveau d’eau du Chari a légèrement baissé à N’Djamena avec une hauteur de 8,00 mètres au 05 novembre 2022. 20% des fonds requis pour une réponse multisectorielle appropriée ont été reçus et engagés. Le Gouvernement a fait une requête de financement d’un montant de 5 millions USD auprès de la Banque mondiale pour la réponse aux inondations au titre de la fenêtre de réponse immédiate.

Lire aussi: Tchad : Situation des inondations à N’Djamena – Rapport de situation no 04 (06/11/2022)

La ministre du Genre et de la Solidarité Nationale en compagnie de quelques sinistrés. Crédit: Amina Priscille Longoh.

Face à cette situation difficile et préoccupante, certaines Agences des Nations Unies qui viennent régulièrement en aide aux victimes des inondations, ont décidé de faire parler leurs cœurs footballistiques pour redonner du sourire et de la joie aux amoureux du football. La cérémonie de lancement de la projection des matchs de la coupe du monde édition 2022 qui se déroule au Qatar s’est tenue en présence de la Ministre du Genre et de la Solidarité Nationale du Tchad.

Pour la ministre du Genre Mme Amina Priscille Longoh, il parait nécessaire de réunir ce monde peu importe la précarité dans laquelle ils trouvent pour leur permettre de vivre les moments forts de la coupe du monde.

« Dans notre vision d’inclusion et surtout avec pour objectif de ne laisser personne de côté, nous avons voulu leur permettre d’avoir ce moment très particulier. Vous savez, le football c’est le brassage, l’unité, la cohésion et naturellement en tant que gouvernement d’union nationale, soutenu par nos partenaires, nous nous sommes dit qu’il était important de réunir ce monde, leur permettre de vivre les moments forts de la coupe du monde peu importe la précarité dans laquelle ces personnes se trouvent », a laissé entendre la Ministre du Genre et de la Solidarité Nationale.

Le Représentant des Nations Unies quant à lui se dit fier de partager cette joie avec les sinistrés. « En tant que Nations Unies au côté du Gouvernement tchadien, nous avons voulu partager cette joie avec nos frères, nos sœurs, nos enfants qui sont sinistrés du fait des inondations », a affirmé le Représentant des Nations Unies au Tchad.

Ce geste humanitaire à permis aux sinistrés de savourer leur joie autour du football. Un des sinistrés se dit ravi et fier. « Aujourd’hui, c’est la coupe du monde. Grace aux ONG, grâce au gouvernement qui a pensé à nous les sinistrés aujourd’hui, nous avons qu’à même eu la chance de voir le football mondial. Sincèrement, nous sommes très contents du geste. Nous appelons le gouvernement à continuer dans le même sens pour nous permettre de ne pas quitter le site vers d’autres. Cela nous permettra d’éduquer nos enfants et les maintenir sur place », laissé entendre un des sinistrés.

Comme quoi le football peut rassembler, unir, donner de la joie et du sourire.


Repressions sanglantes au Tchad : doit-on sensibiliser les Forces de l’ordre et de sécurité sur la notion du patriotisme ?

Depuis la mort du maréchal Idriss Deby Itno, les manifestations ne cessent de s’accentuer au Tchad. Les dernières en date sont celles du jeudi  20 octobre 202 qui a été réprimées par les Forces de l’ordre et de sécurité du Tchad et occasionné une cinquantaine de mort, des centaines de blessés et des milliers de portées disparus selon le bilan officiel du gouvernement tchadien. Plusieurs opposants tchadiens notamment celui du Parti Les Transformateurs Succès Masra annonce un bilan plus lourd que celui annoncé par le gouvernement. Cette situation pousse à réfléchir et à se demander s’il faut sensibiliser les Forces de l’ordre tchadien qui sont à 40 ou 50% analphabètes sur la notion du patriotisme ?

Les Forces de l’ordre du Tchad en pole position pour réprimer les manifestants. Crédit: Info du Tchad

Rappel contextuel du jeudi noir tchadien

Plusieurs tchadiens à majorité jeunes ont répondu présent à l’appel de certains partis politiques et sociétés civiles à manifester leur mécontentement sur les conclusions du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) organisé par le Comité militaire de Transition (CMT) avec à sa tête le General Mahamat Idriss Deby. Les conclusions de ce fameux dialogue qualifié par certains opposants qui ont refusé de participé comme un « monologue », a accordé presque tout le pouvoir à l’actuel président de Transition. Ces manifestants contestaient spécifiquement le maintien au pouvoir du président Mahamat Idriss Deby. Les manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes du pays, notamment à N’Djamena la capitale et à Moundou (Sud), la deuxième ville du pays ont fait « une cinquantaine » de mort et « plus de 300 » blessés, selon le Premier ministre Saleh Kebzabo qui a décrété un couvre-feu de « 18h à 6h du matin » à N’Djamena et à Moundou et dans deux autres villes jusqu’au « rétablissement total de l’ordre ».

L’une des images des manifestations du 20 octobre 2022. Crédit: Info du Tchad

Pour l’opposition tchadienne, les chiffres avancés par le premier ministre tchadien sont complément faux. Le bilan est beaucoup plus sanglant. Selon l’opposant tchadien Succès Masra, il y a eu « plus de 200 personnes tuées », « des milliers de blessés » et « plusieurs personnes déportées » dans une prison de haute sécurité à Korotoro au nord du Tchad.

Aujourd’hui on note une petite accalmie mais les militaires tchadiens continuent toujours de traquer dans certains quartiers de la ville de N’Djamena.

En ma qualité de blogueur et agent C4D, j’ai pris un petit temps de recule et après analyse profonde, je me suis dit « qu’il faut nécessairement changer la mentalité de nos Forces de défense et de sécurité » qui ne cessent de réprimer les manifestants et s’aligner du côté d’un clan et surtout la famille Itno.

La nécessité de sensibiliser les Forces de défense et de sécurité

Après analyse profonde, j’ai compris que les Forces de défense et de sécurité au Tchad ont un problème sérieux « le manque de patriotisme ». Comment comprendre qu’une armée sensée protéger son peuple réprime sans pitié ce dernier qui a mains nues manifeste pour demander la bonne gouvernance, l’égalité et la justice qui est considérée comme une colonne vertébrale d’un pays ? Ces Forces de l’ordre doivent changer de mentalité, avoir un sens profond du patriotisme et s’aligner au côté du peuple et non servir les oppresseurs qui ont maintenu pendant plus de trois décennies un peuple en otage.

Certaines organisations de défense de droit de l’homme doivent prendre ce problème à bras le corps et mettre en place des stratégies de communication adéquate pour amener ces forces de l’ordre à un changement de mentalité.


Burkina Faso : quand les putschs à répétition chamboulent le calendrier du grand Salon international de l’artisanat de Ouagadougou

Le Burkina Faso, « patrie des intègres », a connu ces derniers temps des coups d’Etat à répétition. Ces évènements tragiques ont contraint certains organisateurs à annuler plusieurs de leurs évènements. C’est le cas de la 16eme Edition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), qui normalement devrait se tenir du 28 octobre au 6 novembre 2022 et s’est vue reportée à une date ultérieure.

Stan du Niger lors d’une des éditions du SIAO à Ouagadougou. Crédit: Sharest interest/Flikr

Après avoir renversé le président élu démocratiquement par le peuple Roch Marc Christian Kaboré, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a été à son tour renversé par un jeune Capitaine poussé par le peuple en la personne d’Ibrahim Traoré le 30 septembre dernier. Ce passage en force a une fois de plus chamboulé le programme de plusieurs évènements et la fermeture de certaines institutions, notamment l’Institut français de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso et l’Ambassade de France au Burkina Faso.

Un grand évènement d’envergure internationale a également été annulé. Il s’agit du grand Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Le SIAO, qu’est-ce que c’est ?

L’idée de création du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) est née de la volonté des autorités politiques Burkinabées, qui se sont rendu compte que l’artisanat contribuait fortement à la croissance des économies africaines, au même titre que l’agriculture. Débuté par une exposition-vente des produits artisanaux en 1984, le Salon a été institué en 1990 avec la participation d’une trentaine de pays africains. Depuis doté d’une structure administrative, le SIAO est une manifestation fortement sollicitée par les Etats africains.

Organisé tous les deux ans, ce salon est un cadre idéal pour les artisans africains qui commercialisent leurs produits sur les marchés nationaux et internationaux. En plus de l’organisation de la biennale de l’artisanat africain, le SIAO encourage et facilite la tenue de manifestations artistiques, culturelles et commerciales sur son site. En outre, il dispose d’un réseau de compétences, d’une grande expertise en audit, conseil et en formation dans le domaine de l’artisanat. Aussi, le SIAO mène des activités de prestations de services dont la location de pavillon et de matériels d’exposition.

Au-delà du traditionnel marché artisanal, le SIAO est un lieu de rencontres, d’échanges pour tous les professionnels de l’art africain : art, design, art de la table, mode, décoration, ameublement… Chaque édition, le SIAO crée des allées thématiques dans le hall climatisé pour réunir l’excellence et explorer les richesses de l’artisanat du continent africain.

S’informer, échanger, se former autour du thème de l’édition

Lieu d’échanges et de rencontres, le SIAO étend son offre de conférences et d’ateliers de formation, le complément indispensable à l’exposition-vente. En effet, le SIAO met à la disposition des visiteurs et des exposants un programme très complet de conférences autour du thème de l’édition. Une série d’ateliers sur les problématiques liés à la production et à la promotion à l’extérieur est proposée par des Centres spécialisés.

Invités d’honneur à chaque édition, une délégation d’artisans et d’officiels d’un pays partage avec ses homologues africains sa passion de l’artisanat, ses inquiétudes quant à la production et à la commercialisation des produits.

Les  « Plus » du SIAO

La créativité récompensée. Au Pavillon de la Créativité, retrouvez les meilleurs produits de chaque édition. Un jury composé d’experts et de professionnels de renommée internationale sélectionne dans tous les espaces d’exposition-vente de l’événement des produits artisanaux de grande qualité, commercialisables à l’exportation.

Espérons vivement qu’une nouvelle date sera communiquée bientôt pour le bonheur des amoureux de l’artisanat.


Obtenir un stage en Afrique, un parcours du combattant

Le stage est un passage obligé pour tout étudiant. Il est impératif dans la majorité des cursus. Cependant le trouver est devenu presque difficile que de trouver un travail. Trouver un stage en Afrique, un vrai parcours du combattant.

Des étudiants faisant la queue, en quête du stage. Crédit photo: LeFaso.net

En Afrique, pour décrocher un stage, il faut se lever tôt le matin. Il ne suffit pas de valider avec brio son année académique ou être major de sa promotion pour espérer avoir une place de stagiaire dans une entreprise ou un chantier. Mais comme le dit un journaliste chroniqueur burkinabè, « il faut harceler l’oncle ou le cousin bien placé, le gentil ami du père ou le vilain amant de la charmante tante », comme le dit Mawndoé, célèbre artiste musicien tchadien, « on conjugue en fils de, en fille de, en famille de… »

Etant sur le « marché du stage » pour ne pas dire de l’ « emploi », le stagiaire doit faire preuve de talents cachés visibles à l’œil nu qui dénude. Car en Afrique, le stage est considéré comme un championnat de Ligue 1 français dans lequel tous les coups sont permis et à coup sûr donner c’est recevoir. Pour avoir un stage, le candidat doit nécessairement présenter les gages de générosité. Et une fois le stage obtenu, il faut savoir jouer la carte de l’humilité jusqu’à la fin.

LES GALERES DU STAGIAIRE EN AFRIQUE

Les galères du stagiaire en Afrique sont énormes. Récemment un journaliste des Editions Sidwaya au Burkina Faso a rédigé une chronique ou il les a tous étalés de longue en large. Pour lui, être stagiaire en Afrique : « c’est  savoir courir ouvrir la portière et prendre le sac, il faut savoir faire la petite vaisselle, faire le café, aller chercher à manger, aller chercher les enfants du maître de stage. Bref, il faut accepter tout faire même aller au-delà des termes du contrat de stage. Entre les avances secrètes de DG, les yeux doux craquants de DAF et les intentions de consommation du chef de chantier, il faut savoir dire oui sans tout à fait accepter et dire non sans totalement refuser. »

Il continue sa chronique en disant ceci : « même les « petits » agents et les ouvriers audacieux promettront à la féline stagiaire le ciel en ayant les pieds sur terre. Il faudra éviter d’avoir trop de proximité avec le maître de stage. Parce qu’on peut passer par l’amusement pour jouer sérieusement. Et il faut éviter de se familiariser avec les fauteuils douillets du chef au point de s’y aventurer aux heures de pause ; le diable aussi s’y repose aux heures de la tentation, on ne sait jamais ! »

Entre stagiaire garçon ou homme et la stagiaire fille ou femme, le genre n’est toujours pas respecté.

STAGIAIRE GARÇON OU HOMME

Le stagiaire garçon ou homme en Afrique est traité sans complaisance et parfois avec indifférence. Le garçon est laissé à son triste sort, il doit se débrouiller lui-même et personne ne l’aidera à rédiger son rapport de fin de stage. Mais ne vous inquiétez pas, c’est cela même « l’esprit » du genre : contenter le féminin et négliger le masculin.

STAGIAIRE FILLE OU FEMME

Par contre, la stagiaire fille ou femme en Afrique est traité avec douceur. On l’aidera à rédiger tout son rapport de stage et en contrepartie des résultats attendus « le sexe » excusé mon côté cru. Il faut reconnaitre que certaines stagiaires filles ou femmes qui savent ce qu’elles veulent et ce qu’elles cherchent ne se laissent pas piétiner alors s’en suit les conséquences. Par contre celles qui sont soumissent auront droit à des pourboires, même à des bons de carburants et mieux à des enveloppes de liasses, parce que la femme est une « espèce rare » à protéger.

A LA FIN DU STAGE

Après le stage, il y’en a qui repartent comme ils sont venus. Ils ont appris à tout faire sauf ceux pourquoi ils sont venus. Si on doit faire un récapitulatif, le stage n’a servi qu’à lire les journaux, profiter du wifi haut débit, à prendre des selfies et les balancer sur les réseaux sociaux, faire du porte à porte pour colporter les ragots même à se permettre des scènes de jalousie avec la convoitée secrétaire en lice.

Le stage est un passage obligatoire et important pour chaque étudiant à la fin de son cursus. Il faut mettre un accent particulier sur ce dernier, lui faire faire ce dont il est venu apprendre et non le traiter comme un(e) domestique.